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Autonomie au travail : comment trouver le juste milieu ?

Autonomie au travail : comment trouver le juste milieu ?

Publié par David Galiana, le mardi 8 mars 2022

Au travail, certains managers ont tendance à micromanager leur équipe, c’est-à-dire à contrôler de près la manière dont leurs collaborateurs travaillent afin de s’assurer qu’ils obtiennent les résultats attendus. À l’inverse, d’autres managers offrent à leur équipe une autonomie et une liberté totales, en oubliant parfois de leur apporter le soutien et la reconnaissance dont ils ont besoin pour avancer.

Vous vous en doutez, aucune de ces deux méthodes ne fonctionnent car le micromanager ne laisse aucune autonomie à son équipe alors que le manager laxiste en accorde trop. Pour qu’une équipe soit performante et efficace, il est important de lui laisser un niveau d’autonomie suffisamment. Mais comment trouver le bon équilibre ?

Qu’est-ce que l’autonomie au travail ?

Pour commencer, il convient de définir ce qu’est l’autonomie au travail. Si l’on s’en tient à l’étymologie, le mot « autonomie » signifie « déterminer soi-même ses propres règles » car, en grec, auton veut dire soi-même et nomos signifie la loi, la règle, l’organisation.

L’autonomie au travail correspond au niveau de liberté qu’une entreprise accorde à ses salariés. Cela consiste donc à ce qu’un salarié puisse choisir librement la manière dont il souhaite organiser son travail et accomplir ses tâches. Ainsi, il a la possibilité de participer à la prise des décisions qui le concernent, et il décide de la manière d’utiliser et de développer ses compétences. Bref, il est acteur dans la conduite de sa vie professionnelle.

L’idée est que tant que le travail est fait, dans les temps et en respectant les exigences préalablement définies, chaque collaborateur peut décider de la façon dont il veut travailler.

Ainsi, un salarié autonome sait ce qu’il a à faire et comment il doit le faire. Il est capable d’exprimer ses besoins en matière de formation, d’outils de travail, de ressources ou de temps afin d’être en mesure de fournir ce qu’on attend de lui dans les délais.

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Les avantages de l’autonomie

En accordant une plus grande autonomie à vos collaborateurs, vous allez récolter de nombreux bénéfices. En voici quelques exemples.

  • Vos collaborateurs sont plus motivés et engagés : si vous accordez plus de liberté aux membres de votre équipe et que vous les laissez gérer leur travail comme ils le souhaitent, vous verrez que leur engagement va augmenter naturellement. Ils seront plus motivés et auront envie de vous prouver que vous avez raison de leur faire confiance.
  • Vos collaborateurs sont plus productifs et efficaces: davantage d’autonomie encourage les salariés à se dépasser pour prouver à leur responsable qu’ils sont dignes de confiance. Ils sont donc plus productifs et plus efficaces dans la réalisation de leurs tâches.
  • Vos collaborateurs se sentent valorisés : en effet, en leur donnant une plus grande autonomie, vos salariés sentent que vous avez confiance en eux et en leurs compétences. Ils se sentent donc valorisés.
  • Vos collaborateurs sont plus créatifs : en laissant vos collaborateurs d’aborder leur travail comme ils le souhaitent, vous les encouragez à développer leur créativité, à prendre davantage d’initiatives et à penser différemment, de façon plus innovante.

Cependant, l’autonomie n’a pas que des avantages.

Les limites de l’autonomie

Tous les salariés ne sont pas faits pour travailler de manière totalement indépendante, et certains ont besoin de plus de supervision que d’autres pour être productifs. Ainsi, en leur accordant une trop grande autonomie, certains collaborateurs peuvent se sentir perdus, et ne plus savoir quelles tâches accomplir. Ils ont également le sentiment d’avoir trop de responsabilités, ce qui risque de les stresser.

Pour certains salariés, le fait d’être autonomes leur met une grande pression car ils veulent bien faire pour prouver à leur employeur qu’ils sont dignes de confiance. Ils vont alors se surcharger de travail, et ils risquent de ne plus supporter la pression, voire de faire un burn-out sur le long terme.

Enfin, à l’inverse, d’autres salariés moins consciencieux vont profiter de cette liberté pour travailler moins. Ils procrastineront plus facilement, accompliront leurs tâches en retard, surferont plus souvent sur les réseaux sociaux ou sortiront plus tôt du travail. Cette attitude risque de créer des tensions et des frustrations au sein de l’équipe et peut nuire à la productivité de l’ensemble des collaborateurs.

Pour éviter ces aspects négatifs, il est indispensable de trouve le bon équilibre dans le niveau d’autonomie que vous accordez à votre équipe.

Autonomie au travail : trouver le bon équilibre

Suivez ces conseils pour trouver le niveau d’autonomie idéal avec votre équipe.

  • Tous vos collaborateurs sont différents. Vous devez donc apprendre à les connaître et comprendre leur façon de travailler pour savoir s’ils sont plus performants en étant guidés ou en étant autonomes. Ensuite, veillez à adapter votre management et le degré d’autonomie nécessaire pour tirer le meilleur de votre équipe.
  • Pour que vos collaborateurs autonomes soient performants, il est essentiel de définir préalablement vos attentes, les objectifs à atteindre, l’étendue du travail à réaliser et les délais à respecter. Déterminez également les critères du succès et les indicateurs pour le mesurer. Enfin, n’oubliez pas de leur donner les moyens de réussir.
  • Assurez-vous que vos collaborateurs ont les compétences et la confiance nécessaires pour travailler en autonomie sur certaines tâches ou projet. Si ce n’est pas le cas, proposez-leur de développer leurs connaissances en suivant une formation.
  • Soyez constamment disponible et à l’écoute des besoins de votre équipe. Montrez à vos collaborateurs que vous êtes là pour les aider, les conseiller et les guider, et qu’être autonome ne veut pas dire être seul.
  • Dans le même esprit, instaurez un système de communication permettant à vos collaborateurs de vous informer à intervalles réguliers de l’état d’avancement de leur travail.
  • Veillez à ce que vos collaborateurs autonomes ne perdent pas de vue les objectifs. Pour cela, mettez en place des indicateurs de performance (KPI) et passez-les régulièrement en revue avec les personnes concernées.

Conclusion

Accorder plus d’autonomie à son équipe est un bon moyen de la motiver, mais il est important de trouver le bon équilibre pour éviter que cette liberté ne nuise à la performance et à la productivité de vos collaborateurs. A vous de trouver le bon dosage en suivant ces quelques conseils.

 

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